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Découvrez un univers dévasté par la guerre où des monstres vous menacent. Incarnez votre personnage préféré ou créez votre destinée, ramenez la paix ou engendrez encore plus de mal...
Nombre de messages : 22 Age : 32 Localisation : Surement dans une forêt à cheval Amour : Disparu... Les dragons peut être? Arme : Une lance nommée Shimobashira et deux manji sai. Date d'inscription : 01/10/2010
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Sujet: Arrêt forcé et mouvementé [Pv Bankotsu] Octobre 9th 2010, 6:42 pm
Début de l'après midi... Pas une rivière à proximité et le cheval avait soif. Tout ça sans compter l'humidité constante qui collait les vêtements de la youkai à sa peau. Cette dernière avait même été obligée d'enlever plusieurs couches de ses vêtements au point qu'il ne restait qu'une très légère robe bleu pâle pour couvrir son corps. L'étalon marchait au ralenti, exténué par cette humidité, alourdi par les bagages même si sa maîtresse marchait à ses côtés. Ai portait même la sacoche contenant sa lance dans le dos. Néanmoins, ils avaient de la chance car ils étaient le plus souvent à l'ombre et une légère brise venait raffraichir et changer l'air lourd de temps en temps. Le chemin était plein de faux plats et plusieurs trous étaient invisibles au premier regard et généralement, c'était le genre de trou qui causait de belles entorses à celui qui y mettait les pieds. Le soleil se leva encore un peu plus mais une petite rivière qui venait se terminer en cascade dans un petit lac les mena à ce dernier et l'étalon put enfin se ressourcer. La jeune femme fit de même en plongeant sans attendre dans l'eau fraîche sans avoir oublier d'enlever tout ses bijoux. Ils y restèrent plusieurs heures, le temps que l'humidité parte avec les vents qui se levaient. Quand elle sortit de l'eau, elle passa encore de longues minutes à se recoiffer pour enlever les noeuds de ses cheveux, à les attacher pour qu'ils ne viennent pas gêner sa vision, à se sècher, à se rhabiller avec une robe propre et sèche verte pâle cette fois. Elle remit ses bijoux: bracelets d'argent ciselés avec les kanjis formant son prénom, collier d'argent également avec pour pendentif un dragon dont les deux yeux étaient des petites perles de jade, les boucles d'oreilles étaient assorties tandis que les deux épingles à chignon avaient été taillés dans l'ivoire. L'étalon de jais de nouveau harnaché, elle se remit en selle comme un homme, une jambe de chaque côté et partit au petit trot. Ce pays avait quelque chose d'agréable...Ce quelque chose était un léger manque de culture en matière de symbolique ce qui au final, laissait plus de libertés à ceux qui y vivaient que ce que ces derniers croyaient. Il vient juste d'être décrit qu'Ai portait des bijoux dont la forme était celle d'un dragon. Si la youkai les avait portés en Chine, elle aurait été condamnée pour outrance à l'Empereur. En effet, seul cet homme avait le droit d'arborer des dragons en Chine et de passer au dessus de gravures les représentants dans son palanquin car ces derniers étaient les symboles de la spiritualité et de la puissance et devaient guider l'Empereur. Ici, c'était plus...laxiste. Du moins en campagne comme là, dans cette petite montagne qu'elle était en train de descendre après avoir quitté ce lac dans les hauteurs. Pouvoir afficher le symbole du dragon lui faisait énormément plaisir puisqu'il signifiait la puissance mais lui rappelait également sa famille qui du côté de son père, était des youkai pouvant se transformer en ces créatures. D'ailleurs, si on avait l'occasion de voir son dos nu, on remarquerait sur une de ses épaules le tatouage d'un dragon gueule grande ouverte aux dents et aux griffes acérées comme elle était capable d'avoir lors de ses transformations.
Ses bijoux tintaient désormais au vent et à chaque mouvement de leur propriétaire qui dévalait la pente au grand galop, en équilibre au dessus de la selle. Le cheval se faisait également plaisir, maintenant qu'il s'était reposé et avait repris des forces, il pouvait se lâcher de nouveau. Aucun obstacle vraiment sérieux ne vint les arrêter. Il y eut juste une branche cassée qui fut sautée aisément et quelques trous enjambés ou évités. Les étoffes battaient au vent et ses cheveux étaient secs depuis longtemps à cette vitesse. L'humidité dans l'air avait diminué et rendait le voyage beaucoup plus agréable. Puis le terrain devint plat et ils ralentirent un peu l'allure pour s'engager dans un pré dégagé où les herbes hautes frôlaient les étriers de la selle. Ils venaient d'en parcourir la moitié quand la monture trébucha alors qu'elle trottait rapidement. Elle réussit à se rattraper non sans s'écorcher les genous et non sans faire chuter sa cavalière qui se réceptionna via une roulade grâce à ses réflexes. Boitant et prit de court par cette chute, l'étalon, les oreilles en arrière, n'arrivait pas à rester en place et tentait désespérément de poser sa jambe blessée à terre. Soupirant et enlevant les brins d'herbes sur sa robe qui s'était même déchirée au niveau de l'épaule gauche, Ai calma l'animal et prit quelques bagages sur ses épaules avant de balayer la cime des arbres pour percevoir quelque fumée indiquant un village proche. La chance était avec eux pour une fois puisqu'elle en repéra un non loin. Au ralenti, après avoir traversé la forêt et longé les rizières inondées, ils arrivèrent au village tout de même conséquent et qui semblait être un point de passage et de commerce assez florissant. Se trouvant tout à coup en public, la youkai se recoiffa et enfila une robe, blanche, par dessus l'autre déchirée pour être plus présentable. Leur premier arrêt se fit chez le maréchal ferrant qui prit en charge l'étalon et promit maintes fois à la demoiselle que son cheval serait remit sur pied dans deux-trois jours quand il l'entendit soupeser les pièces qu'elle avait dans sa bourse. Le prochain arrêt, et toujours avec ses sacoches, fut l'auberge où elle s'installa à une table et demanda du sake alors que tout le monde la dévisageait, encore à cause de ses vêtements du continent. Mais la boisson ne venait pas et l'impatience commença à la gagner. Il fallut également qu'un homme à l'apparence...contestable sur le plan présentation vint l'aborder avec un regard qui appuyait ses sous entendus.
Si mademoiselle avec ses si beaux vêtements et bijoux vient s'arrêter ici et non chez la maison des geishas, c'est qu'elle n'en est pas une. Et si mademoiselle était une dame alors sans doute elle aurait des gardes et une suite qui la transporterait en palanquin. Mais mademoiselle s'est arrêtée ici alors elle doit s'en doute chercher de la compagnie contre quelque...compensation en l'absence de son maître habituel.
La youkai fixa l'impertinent de ses yeux bleu turquoise. Un regard froid qui reflétait le son de sa voix qui s'éleva sèchement pour formuler sa réponse.
La demoiselle n'a pas besoin de compagnie si peu...dotée de moyens et encore moins d'une quelconque garde ou suite. D'ailleurs, même si elle recherchait une âme pour lui tenir chaud ce soir, vous ne pourriez payer la somme qu'elle demande même si vous aviez économiser toute votre vie.
A ce moment là le paysan -du moins semblait-il- s'emporta et la menaca d'une petite dague qu'il avait caché à sa ceinture.
Ecoute moi l'étrangère, ici t'es pas chez toi et t'auras beau dire ce que tu veux j'suis sur que tes beaux bijoux, c'est du toc! De la vulgaire feraille tout simplement bien lustrée! Même une pu**** fortunée voyage en palanquin! Alors tu vas me tenir compagnie ce soir avec ce que je voudrais bien te donner.
Acceuillez vous toujours les étrangers de la sorte? Pas étonnant que ce pays soit si peu développé... Néanmoins, moi, je ne veux pas faire d'histoire et profiter des quelques jours où je serai ici alors vous voudrez bien prendre ceci et me laisser en paix, voire même aller chercher une quelconque autre fille mais reprenez moi pour une roturière et vous ne verrez pas le coucher du soleil.
Et d'un geste sec, elle lui envoya une pièce d'or ce qui représentait plusieurs jours de travail pour cet homme surement. Malgré son visage empourpré et la rage qui devait le ronger de l'intérieur, il paya l'aubergiste et sortit. En effet, aujourd'hui l'envie n'était pas au combat, pas si elle pouvait l'éviter ce qui était assez facile avec des rustres pareils. L'aubergiste arriva ensuite à sa table après avoir attendu que la tension descende et lui versa du sake et pour qu'on ne vienne pas la déranger sans bonne raison, la jeune femme posa ses deux manji sais sur la table et coinca son éventail qui était lui aussi à sa ceinture dans un repli de sa robe pour pouvoir boire.
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Sujet: Re: Arrêt forcé et mouvementé [Pv Bankotsu] Octobre 10th 2010, 10:19 pm
Une semaine démoralisante, une semaine lente, qui avait failli faire du jeune mercenaire un desperado piteux, passait. Il avait passé les derniers sept jours à se défendre contre des youkai inlassables qui voulaient sa tête, la faute à quoi ? Au fragment de la perle dans son cou qui s'était montré particulièrement pétillant ces temps --' Avait-il lui aussi ce don ignominieux de s'attirer les ennuies ? Peut-être... qui sait. En tous cas, ce n'était pas la première fois qu'on s'attaque à lui, cela devenait officiellement une routine pour quelqu'un comme lui qui flânoche constamment dans les villages et forêts en recherchant ses hommes. Ce qui le chagrinait était sa recherche qui s'annonçait pas bien du tout, ce n'était pas normal de trainasser un long mois partout sans avoir un signe de vie de ses compagnons. C'était tellement difficile de retrouver ses acolytes et encore plus compliqué de les décrire ! Oui, ses descriptions, parfois insultantes, n'aidaient pas vraiment les gens à le comprendre. Nulle direction précise où aller, il se décidait à mettre les pieds dans un village bien aimé. Les Schichinintai y étaient réputés, pourtant les personnes qui reconnaîtraient le chef du groupe étaient rares et tant mieux parce qu'il tirait la flemme. Le jeune homme pénétra enfin dans le village et avança d'un pas peu élégant, Banryû sur l'épaule. Il leva brièvement les yeux au ciel parsemé de nuages avant d'entendre des ronronnements d'un gros chaton noir qui caressait son pieds et se mit bientôt à le suivre. C'était ironique, pourquoi le chat devait-il être tout noir ?
Le poids entier de sa hallebarde se fit sentir tout à coup, Bankotsu planta son arme par terre d'un geste rageur puis se tint l'épaule en serrant les dents et avait le temps de sentir une douleur vive agresser son torse. Son corps était fatigué non seulement à cause des combats précédents mais surtout à cause de sa blessure au ventre. Il se souvenait au démon aux yeux verts piquants qui en était responsable, décidément il avait bien fait en le fracassant le crâne. Aucun son ne s'échappa de ses lèvres, s'il avait à hurler ce ne serait pas devant tous ces humains qui le fusillait. Cela allait toucher à son orgueil d'être vu comme ça.
Bankotsu soupira puis reposa Banryû sur l'autre épaule. Outch... ses muscles se plaignirent encore, mais... mais que faire d'autre ? S'affaler dramatiquement dans la poussière ensuite se courber sur soi-même en hurlant et demandant une aide quelconque ? Franchement, crever serait sans doute une issue plus commode. N'empêche, le jeune homme avait envie d'examiner sa blessure mais il fallait se débarrasser de son armure protectrice avant, ce serait pas possible pour l'instant tant pis on s'en fiche !
Une minute plus tard, il se dirigea vers l'auberge. La douleur devint supportable avec le temps ensuite elle disparut. Maintenant il allait enfin pouvoir noyer sa solitude dans l'alcool et puis se prélasser dans un lit. Bankotsu entra dans l'auberge et fut témoin d'un intéressant dialogue entre une ravissante jeune femme et un type qui ne ressemblait à rien. Le mercenaire était encore debout quand elle s'empressa à qualifier ce pays de "si peu développé". Cette réponse sévère, il l'aurait entendu de Renkotsu. Apparemment, elle en avait un peu du caractère de ce dernier. Bientôt, le type tourna le dos tenant fermement la pièce d'or dans les mains. Quel veinard... Pour un instant, le mercenaire songea sérieusement à le poursuivre afin de lui piquer sa richesse et la redonner à son propriétaire mais non, non on va pas faire le héros. Et puis, c'était une sorte de... cadeau, fallait pas s'en mêler.
Évidemment, cette femme avait quelque chose d'accablant, de palpitant en elle. Bankotsu s'assit donc prêt d'elle, demanda du saké en reposant son hallebarde chérie par terre à ses cotés et releva les yeux vers les criminels bourrés d'en face qui le fusillaient pour un bref instant. Il observa le comptoir, la boisson ne viendra pas tout de suite. Le jeune homme avait la flemme de menacer l'aubergiste pour le saké, alors il tourna habillement ses yeux vers la demoiselle et prit le bol plein dans sa main tout en faisant attention qu'elle ne le lui pique pas, souriant. Pourquoi pas l'enquiquiner un peu ? Ce serait marrant à voir.
-Ce n'est pas une place pour une femme de sang noble, j'me trempe ? Introduit-il railleur.
Aika Kiyoi | Une mercenaire à contrat |
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Sujet: Re: Arrêt forcé et mouvementé [Pv Bankotsu] Octobre 11th 2010, 5:37 pm
Ce sake n'était pas si mauvais comparé à la région. Il était même bon. La youkai avait même l'intention d'en finir quelques bouteilles pour passer le temps car avec ses années d'expérience, l'alcool n'avait plus que de rares effets sur elle et après maintes et maintes bouteilles. Elle se redressa pour avoir une meilleure posture et remettre les pans de ses robes puis balaya l'assemblée du regard dont certains la fixaient encore. Pensaient-ils qu'elle allait se servir de ses armes ici? Peu probable s'ils réfléchissaient un minimum. Si elle s'en servait on la jetterait surement dehors et dormir à la belle étoile ou dans un quelconque taudis n'était pas pour elle. Madame avait ses gouts de luxe et ce n'était pas du jour au lendemain qu'elle allait s'en débarasser. Le brouhaha général et néanmoins calme fut à peine troublé par l'ouverture de la porte pour laisser entrer un jeune homme. Jeune oui... et sans youki autrement dit: un humain tout simplement. De toute manière, rares étaient les youkais qui passaient par les villages juste pour passer ou faire du commerce, généralement c'était pour un de leur passe temps plus...sanglant ce que la jeune femme ici présente ne pouvait supporter. Tuer pour tuer, pour se marrer, elle n'en voyait pas l'intérêt. Certes, venant d'une assassin ces propos sont quelque peu décalés mais avoir sa façon de penser et ses idées n'est pas interdit n'est ce pas? La demoiselle ne put d'ailleurs s'empècher de se demander intérieurement pourquoi les humains s'enquiquinaient à prendre de telles armes. En quoi la grosseur changeait-elle quelque chose? A part les douleurs musculaires et les difficultés à être transportées, qu'amenaient-elles? Mais ce n'était pas son problème, enfin pas jusqu'à ce que le jeune homme en question ne s'adresse à elle tandis qu'elle portait une fois de plus la petite coupe de saké à ses lèvres pourpres.
Il dut attendre une réponse encore quelques secondes, le temps qu'elle repose sa coupe et laisse son éventail sur la table qui en fait la génait. Puis son regard turquoise se tourna vers les yeux du nouvel arrivant, des yeux aussi bleus que les siens d'ailleurs. Un sourire s'étira également sur ses lèvres, un sourire de jeune fille, presque gèné ce qui d'ailleurs ne collait pas du tout avec ses paroles.
Mais puis-je seulement espérer mieux aussi loin de la capitale et surtout dans un pays en proie à tant d'instabilité?
Une question pour répondre à une question... D'un autre côté, celle-ci n'appelait pas vraiment de répondre sauf si cet homme tenait à défendre son pays. A mieux le regarder, on pouvait deviner, déduire, que porter cette hallebarde n'était pas de tout repos et il ne semblait rien avoir sur lui qui permettait de l'accrocher et donc d'avoir les mains libres. Le sourire presque innocent devint un sourire narquois alors que son regard de glace ne lâchait toujours pas ceux de l'autre jusqu'à ce qu'ils se tournent vers l'aubergiste qui servait à moitié courbé une table d'hommes déjà à moitié ivres.
Hey l'aubergiste! Tu ne vois pas que ce jeune homme a besoin de reprendre des forces? Apporte lui ce qu'il désire en priorité et met tout sur ma note.
En attendant qu'on le serve, Ai prit sa propre coupe, la remplit, et la glissa vers l'homme. Il ne s'agissait pas d'un geste gentil, bénévole, ou quelqu'autre chose de ce genre. Elle voulait juste passer le temps encore et elle espérait que ce jeune guerrier, ou en tout cas ce qui y ressemblait, avait plus d'esprit que l'autre. Elle reprit la parole pour pouvoir lui donner de quoi répliquer histoire de rendre le tout plus interessant.
Mais vous n'êtes pas très futé. Certes, je suis de sang noble mais si je tenais à rester dans le luxe, je me serai fait inviter chez un noble des environs et mes serviteurs et suivantes porteraient mes affaires. *elle désigna ses sacoches de cuir à ses pieds d'un léger hochement de tête* Et vous? Vous semblez avoir l'habitude des routes et vous devez donc avoir rencontré de nombreux youkai, comment êtes vous encore en vie alors que vous devez porter constamment cette...chose?N'avez-vous pas peur des youkais quand vous vous promenez seul?
Cette fois, elle désigna l'arme de son interlocuteur. En effet, ce dernier semblait être constamment en voyage comme elle, la qualité de son kimono en disait long. Il fallait néanmoins reconnaitre que le blanc était demeuré blanc. En revanche, l'usure à ses épaules et l'épaisseur du tissu indiquaient que tout n'était pas vraiment neuf. L'usure au niveau des épaules montrait qu'il portait souvent des charges bien qu'il n'avait rien avec lui en ce moment si ce n'est son arme, quant à l'épaisseur du tissu, il était idéal quand on travaillait en extérieur car il préservait mieux la chaleur quand le temps se rafraîchit. L'aubergiste apporta d'abord une autre bouteille de sake et une autre coupe pour le jeune homme.Son sourire s'étira encore au point de laisser apparaitre ses dents blanches. La jeune femme prenait souvent plaisir à demander l'opinion et la réaction des gens face aux youkais alors qu'elle en était une bien que quasi personne n'arrivait à le deviner.
Invité Invité
Sujet: Re: Arrêt forcé et mouvementé [Pv Bankotsu] Octobre 12th 2010, 9:54 pm
Peu enclin à engager une conversation sans objet avec les malheureux que la vie banale amenait dans ces hôtelleries si détestables, le mercenaire écouta l’avis de la belle demoiselle au sourire candide. C’était lui qui voulait entendre sa voix en fait, sa façon de parler avait quelque chose d’attachant. Sa réponse appela à sa curiosité. Elle n’était pas comme les gueux d’à coté ni comme les concubines aimables qui lui servaient habituellement le saké.
Vint alors cette critique déplacée et contrariante. En tant que Japonais, Bankotsu aurait dû être agacé mais quelqu’un comme lui qui respire le sang et l’alcool ne portait pas forcément son pays natal dans son cœur. Bien au contraire, il assistait indirectement à son mal en guerroyant contre les habitants, lesquels étaient accaparés par leur conflit interminable avec les youkai. Dans son attitude, il ne parvenait pas vraiment à déceler le déclin progressif du pays ni son mal. En bref, il était une sorte d’apatride indifférent. La critique piqua à sa curiosité mais elle lui révéla aussi que la femme n’était pas japonaise. C’était soit une immigrée soit une pauvre cocotte expatriée, ou bien elle n’aimait tout simplement pas le Japon. Il n’avait rien à répliquer à cette explication persuasive et baissa ses yeux méfiants vers leur table où elle venait de déposer son joli éventail. Il n’eut pas le temps de lâcher un commentaire sarcastique parce que sa voisine demanda à l’aubergiste de lui servir avant les autres. Non mais il n’avait vraiment pas besoin de ça, quoique… il n’avait aussi pas d’argent sur lui. Quelle ignominie, comme s’il n’était pas capable de régler ses affaires tout seul, et puis elle le disait devant tous les freluquets éméchés en voisinage, merci ! Le jeune assassin soupira, pas envie de quereller. D’ailleurs, pourquoi reprendre ses forces ? oo Malgré tout, il avait l’impression que la jeune femme cherchait la discussion.
-C’est quoi ton nom à toi ? Insinua-t-il toujours souriant, il vida aussitôt la soucoupe gentiment offerte. A voir comment elle la lui envoya, on dirait que c’était une habituée. Mademoiselle était effectivement de sang noble mais ne semblait pas trop apprécier son origine, enfin elle ne voulait pas être comme les siens.
-Tu offres une pièce d’or à un raté piteux au lieu de lui coller une et c’est moi qui n’est pas futé ? Se défendit-il, touché à son orgueil. Moi je l’aurais fait avaler ses mots et ce qu’il pensait être une arme.
L’aubergiste laissa une bouteille de saké et un bol par table pour Bankotsu puis se retira. Celui-ci prit une deuxième gorgée avant de contempler brièvement les sacoches de la femme. Il entreprit :
-Hmm j’pourrais t’comprendre, ces nobles ils sont pas trop plaisants. Grâce à eux ma tête est mise à prix un peu partout –‘
La discussion s’annonçait bien. Le jeune assassin renvoya la soucoupe pleine à son propriétaire. Celle-ci avait l’air plutôt amicale alors que lui il cherchait au début à jouer à la guéguerre. C’est à ce moment que son fragment se mit à nouveau à pétiller comme une étoile sur fond noir. Il n’y fit pas trop attention, cela ne durait que quelques secondes on ne sait pourquoi. Cependant, ce petit phénomène provoqua l’attention des autres visiteurs de l’auberge. N’empêche, il ne semblaient pas pouvoir s’expliquer ce qu’il venaient de voir et ne comprenaient pas qu’un fragment de la perle sacrée était installé dans son cou, tant mieux.
-Ouii faut avouer que j’ai un peu trop de force dans les mains. J’me la balance sur l’épaule sans problème, c’est rien, rien… Expliqua-t-il fier de sa force physique surhumaine. Une troisième gorgée et il continua sans renoncer à son sourire hautain :
-Je dirige un groupe d’assassins d’élite alors que j’viens d’avoir mes 19 ans. Ce n’est pas un p’tit youkai qui va m’effrayer.
Aika Kiyoi | Une mercenaire à contrat |
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Sujet: Re: Arrêt forcé et mouvementé [Pv Bankotsu] Octobre 15th 2010, 8:08 am
Certes la jeune femme était noble maisle jeune homme lui ne l'était pas du tout. Bien qu'il semblait avoir plus d'esprit que la plupart des autres vauriens ici présents, son langage ne dépassait pas celui de ces derniers. Mais la moyenne des deux dépassait tout de même le commun de la populace. Un jeune homme qui n'avait pas l'air très préoccupé par son pays d'ailleurs. Le sourire ne quittait pas les lèvres, sera t-il son jouet ce soir? Il fallait attendre que la conversation avance pour se décider. En temps normal, elle n'aurait pas donner son nom mais que risquait-elle? Un humain était facilement...effacable en cas de problème, elle avait pu le constater plus d'une fois. Elle ne lui répondit en tout cas que lorsque l'aubergiste servit son interlocuteur.
Dans ce pays, on me connait sous le nom d'Aika Kiyoi. Et si je n'ai pas corrigé cet homme, c'est tout simplement que je ne souhaites pas me battre. Après mes derniers jours de voyage j'aspire plus au calme qu'à l'agitation inutile et ce n'est pas comme si j'avais vraiment besoin de cette pièce.
Sur ce, elle balança la sacoche contenant son argent sur la table et le bruit des pièces clinquant l'une contre l'autre n'échappa pas à ceux présents. Tous regardaient la bourse chargée avant de remarquer une fois de plus les deux manjis sai dont les lames reflétaient la lumière. Certains furent dissuadés à cette simple vue mais d'autres, on le voyait bien, fixaient avec un regard avide cette petite sacoche pleine et le fait qu'elle appartienne à une femme, devait les concerter dans leurs idées de voler cette sacoche. Après tout, les femmes ne savent pas se défendre... Maisla youkai ne se préoccupait pas de ces vauriens, seulement du jeune homme dont l'orgueil n'avait d'égal que le poids de son arme. Elle le laissa continuer et rattrapa la coupe pleine qui lui était renvoyée et qu'elle vida d'un trait. Néanmoins ses lèvres n'eurent le temps de laisser s'échapper une seule phrase:
Même s'ils ne sont pas plaisants, j'ai toujours été gracieusement payée pour les services que j'offrais...
...Avec ses nombreux sous-entendus avant de s'interrompre à cause d'un phénomène qui titilla tout ses sens à la fois de manière assez désagréable. Des frissons parcoururent son échine et son regard se porta sur un point précis au niveau de la gorge de ce jeune homme sans pour autant en identifier la cause. Son esprit ignorait également si elle devait considérer le fait que les autres humains de cette auberge l'avaient également senti comme un soulagement ou au contraire une alerte. Il était humain, cela ne faisait aucun doute car aucun youki n'émanait de lui mais ce...phénomène n'avait rien de normal pour un humain. Pendant quelques secondes elle ne put détacher son regard du cou et son sourire avait disparu mais il ne sembla pas le remarquer puisqu'il continua de parler. Les paroles qui suivirent la confortèrent sur sa théorie que cet espèce de pétillement n'était pas normal. Un humain, un de ces êtres si faible ne pouvait porter si aisément une arme aussi imposante et lourde et pourtant l'usure au niveau de épaules du kimono prouvait qu'il disait vrai. D'une manière ou d'une autre, il avait acquéri un pouvoir ou des forces youkai, il représentait donc une menace si les choses dégénéraient. Pour une fois, Ai pensait sérieusement mais tout s'effondra quand elle entendit que ce...jeune gringalet quoique pas trop mal fait, dirigeait un groupe d'assassins. Cette nouvelle la fit exploser de rire au point qu'elle renversa la bouteille de sake à côté d'elle et il fallut attendre plusieurs secondes pour qu'elle se calme. Se doutant qu'elle venait surement de froisser l'orgueil de ce jeune homme, elle tenta de s'expliquer non sans quitter son sourire amusé.
Je ne sais pas comment vous voyez cette notion dans ce pays, mais assassin pour moi signifie "tueur à gages", autrement dit, quelqu'un de discret qui s'affère à son travail avec précision et habilité. J'espère que vous comprendrez mon hilarité quand vous me dites être le chef d'un groupe d'assassin, d'élite surtout, alors que votre tête est mise à prix. Mais bon... la conscience professionnelle doit différer pour chaque personne.
19 ans... Il avait 19 ans et prétendait diriger un groupe d'élite? Au fond, ce n'était pas si improbable mais cela faisait tellement négligé à côté de l'éducation qu'elle avait reçu pendant des décennies que ça en était comique pour elle au point qu'elle oublia momentanément l'étrange phénomène. Pour éviter de trop blesser ce jeune homme ambitieux pour éviter de répéter 'orgueuilleux', elle enchaina avec d'autres paroles tout en posant son coude sur la table et son mentaon sur la paume de sa main, regardant dans les yeux bleus de cet assassin.
Néanmoins je ne vous ai pas vu à l'action aussi vous juger est difficile et plusieurs phénomènes qui vous entourent nous amènent à se demander si vous êtes à 100% humain... ou si vous utilisez quelque artifice pour décupler votre force. Car vous avez dit ne pas avoir peur des petits youkais, mais qu'en est-il des plus puissants? Les youkai à forme humaine sont considérés comme les plus forts, en avez vous déjà tué? Ou du moins rencontré? Si vous voyagez beaucoup cela est possible après tout, ils ont une préférence pour la misanthropie généralement.
"Les youkais à forme humaine sont considérés comme les plus forts", Ai avait entendu cette phrase dans la bouche d'un de ses clients, exterminateur de démons qui fut incapable de pratiquer sa profession une fois sa visite avec la youkai terminée. Mais il était vrai que ces derniers ne se mélaient que rarement aux humains, certains étant plus voyants que d'autres par leur apparence. La jeune femme en resta là, attendant sa réponse tout en continuant de fixer le jeune ambitieux. Ce qu'elle n'avait pas remarqué en revanche, était que, à cause de l'étrange pétillement survenu quelques instants plus tôt, ses yeux d'habitude bleus turquoise, tendaient désormais vers l'améthyste, une couleur qu'on ne rencontre en théorie jamais chez les humains...
Invité Invité
Sujet: Re: Arrêt forcé et mouvementé [Pv Bankotsu] Octobre 15th 2010, 10:42 pm
Elle ne voulait pas se battre, elle ne voulait pas se battre… Cette phrase tourbillonna en lui. Encore une de ces femmes que la confiance démesurée en soi poussa à faire l’ardente combattante. Si elle en était capable de corriger l’autre raté, elle aurait dû le faire, mais bon ce n’était pas ses oignons. Elle s’appelait Aika, joli nom tiens. Le jeune homme remplit son bol en observant avec curiosité la demoiselle provoquer les visiteurs nigauds de l’auberge. Quel était son but ? Elle n’était pas gênée de leur présence, loin de là elle cherchait à les enquiquiner, semblait-il. L’argent n’intéressait pas du tout notre mercenaire, il était un assassin mais non un voleur ou un de ces brigands pillards. Les fouineurs se mirent à faire de fausses suppositions, des explications aussi contrariante que comiques. Aika regarda son cou fixement, son sourire disparut, c’était ravissant d’avoir tant d’attention de la part d’une femme. Bankotsu vida son bol, il était habitué à ces pétillements fort désagréables qui n’attiraient que les ennuies et espérait qu’on oublie vite la scène. Il pouvait comprendre pourquoi Aika cherchait le calme. D’ailleurs, son fragment était aussi précieux que sa vie parce qu’il le maintenait en vie justement. Bankotsu était capable de colères mémorables, ses hommes pourraient le confirmer (xD) On le regardait avec mépris, inquiétude, fascination mais on ne le cherchait pas alors le jeune assassin restait tranquille. Il regarda sa voisine intriguée, elle avait l’air de plonger dans l’incompréhension la plus totale et fit semblant de chercher à se confirmer une théorie. Décidément, elle était plus éveillée que les autres. Cependant, toutes ces qualités désirables furent comme évaporées. Elle éclata d’un rire inhumain comme par automatisme et fit tomber sa bouteille de saké. Bankotsu ne sut que penser sur cette réaction fâcheuse, le pire c’est que cela venait de la part d’une femme. Qu’allait-il maintenant faire de celle-ci ? Ca ne le tentait pas de la tuer illico. Il resta donc sans mot dire, jouant l’indifférent quand elle s’empressa à éclaircir les choses.
Elle expliqua que les humains de ce métier devaient être spécialement doués ce qui était l’exacte vérité. Mais oui, mais oui ! Il était doué, il était habile et précis, il avait toutes ces qualités et plus. Il n’avait aucun pouvoir, il n’était pas youkai et encore moi hanyô. Le leader des Schichinintai n’était qu’un humain. Sa tête était mise à prix mais cela ne changeait rien du tout. Un mauvais sourire se dessina sur le visage amusé du jeune homme.
-Je suis mercenaire en fait, si je suis le leader d’un groupe de meurtriers c’est que je sais me faire respecter ! Ma tête est mise à prix quelque part parce que les gens savent ce que je vaux.
Bankotsu n’était jamais quelqu’un de très patient, elle n’avait qu’à lâcher un second commentaire pareil pour crever. Mais bon, le jeune assassin avait l’impression de devoir de défendre avant tout. Il observa sa campagne dans cette position provocante, effectivement il pouvais comprendre son hilarité il aurait eu la même réaction. Il répliqua, même expression au visage.
-Je n’ai pas besoin d’un quelconque artifice pour décupler mes forces.
Lentement, il s’approcha de la jeune femme, reposa également son coude sur la table en allongeant sa main d’un geste élégant. Nez à nez, il regarda la femme au fond des yeux à une couleur époustouflante.
-Les youkai comme toi, j’en ai tué au moins mille. Ai-chan, poursuivit-il à voix basse, se souvenant à la dernière fois où il n’avait pas hésité à tuer mille youkai et mille humains en moins que rien afin de renforcer Banryû.
La couleur de ses yeux et la forme de ses oreilles soudainement changées révélaient sa nature, c’était une démone. De plus, bien que Bankotsu n’était pas capable de sentir les youki, il eut une vague prémonition. Quand elle l’avait demandé si il en a tué des démons à l’apparence humaine, les chiffres s’additionnaient dans son esprit.
-Tu avais raison tout à fait, mais ce qui me différencie de ces tueurs dont tu parles c’est mon incapacité de trahir un ami. Je ne suis pas un hypocrite.
Bankotsu s’éloigna un peu du beau visage de la démone.
-Oui, ces youkai à l’apparence humaine doivent être les plus puissants mais ça change pas grand-chose. J’viens juste de finir un, j’en ai tué pas mal mais les plus forts sont forcément les hanyô. Mais dis-moi, t’as entendu parler des Schichinintai ?
Aika Kiyoi | Une mercenaire à contrat |
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Sujet: Re: Arrêt forcé et mouvementé [Pv Bankotsu] Octobre 16th 2010, 7:01 am
Ha la jeunesse... Ai savait qu'ils étaient toujours ambitieux et pleins de belles idées mais là... D'autant plus que les hommes sont connus pour ne pas beaucoup réfléchir. Celui là avait un peu de tout sauf peut être pour les "belles idées". Et il jouait sur les mots en plus! Pour cela il avait l'avantage d'être natif du pays car la demoiselle avait un peu de mal à saisir certaines nuances pour certaines expressions japonaises. Néanmoins, elle restait sur ses positions. Pour elle, un meurtrier, assassin, mercenaire qu'importe, ces derniers sont de simples barbares s'ils se contentent de tuer pour leur plaisir et de se montrer ouvertement un peu comme l'était celui-ci. "Les gens savent ce que je vaux"... Ca, elle n'était pas là pour le savoir mais ça se tenait bien que le motif de ces mises à prix devait surement être la peur, la peur d'assister à un massacre digne de simples barbares sans cervelle. Enfin, la youkai garda tout cela pour elle. "Pas besoin d'artifice" n'est-ce-pas? C'est ce qu'ils disent mais c'est connu, les humains sont parfois plus hypocrites que les youkais eux même. L'ambition les aveugle et sont prêt à tout sacrifier pour parvenir à leur but. Parfois cela est même divertissant, les voir se débattre, les voir tenter de survivre alors qu'ils sont sûr de mourir offre un spectacle parfois assez comique. Et pourquoi forcément un groupe? Ou un clan? Sont-ils faibles à ce point qu'ils ne peuvent combattre seuls? Quoique peut être pas pour ce june homme puisqu'il était bel et bien là seul, simplement avec son arme mais il était si imprudent... Et bien qu'elle se contenta de continuer à sourire quand il la désigna comme youkai, cette dernière voulut se mordre à sang d'avoir laissé ces caractéristiques physique apparaitre. Son sourire s'étira encore au point qu'on pouvait voir ses dents blanches, blanches mais anormalement acérées et tranchantes. Désormais, quitte à montrer sa vraie nature autant aller jusqu'au bout, ou en partie. Ses yeux dont seulement la couleur venait de changer devinrent deux fentes. Son côté draconique faisait surface tout en étant assez discret pour que seul le mercenaire ne le voie. Même ses ongles s'allongeaint et si elle ne s'était pas arrêtée, ils seraient devenus noirs comme la couleur des écailles de son père sous sa forme animale. Ai ne rit pas, mais ne rétorqua rien non plus, pour le moment. "Ai-chan", quelle insouciance... Mais au lieu de lui planter un de ses manjis sai dans la gorge, elle se contenta de reprendre son apparence humaine et d'attendre tranquillement qu'il finisse de parler. Cette fois-ci, avant d'ouvrir la bouche, elle prit la seconde bouteille de sake que l'aubergiste venait d'apporter en voyant l'autre renversée et but directement dedans mais elle ne vida pas tout d'une seule traite, elle avait un minimum de manières.
Shichinintai? C'est possible mais vu la complexité du nom je ne saurai me fier à ma mémoire, tout les noms japonais se ressemblent c'est difficile à retenir... Mais j'ai du en entendre parler dans un village qui de toute évidence venait de se faire attaquer. Les villageois m'ont dit qu'un des bandits était un...quel est le mot dans votre langue déjà...ah oui! Un travesti, serait-ce une de vos connaissances?
Ce n'est pas parce qu'il se montrait familier avec elle, qu'elle le serait pas avec lui. Mais ce nom bien qu'il ne soit pas exactement gravé dans sa mémoire, était assez bizarre pour que le sonorités restent. Quant au village où il y avait eu l'attaque, elle s'y était arrêté dans l'espoir d'acheter de nouveaux vêtements mais au final, elle s'était juste retrouvée à donner de la nourriture à un petit garçon dont le père avait été tué par ces bandits. Peut-être y avait-il une raison à cette attaque mais ces hommes n'en demeuraient pas moins des barbares.
Pffff! Ces hanyô se contentent de puiser leur force dans la rage qu'ils ont contre autrui, sans cela ils sont facilement écrasables. La rage et l'instinct de survie sont parfois surprenants mais ce n'est pas une chose qui leur est propre.
Elle prit une autre gorgée de sake à la bouteille qui devint vide. La demoiselle la reposa sur la table et prit son éventail qu'elle déploya d'un bruit sec. Un éventail fait de laque, sur lequel était peint une riche demeure chinoise qui n'était autre que les palais impériaux de la Cité Interdite avec sa rivière, ses ponts, ses gravures dans le marbre, avec son luxe.
Je reconnais néanmois que la loyauté envers ses proches est une des plus grandes qualité qu'on pourrait avoir et une des plus rares en cette époque mais malgré cela, vous demeurez très imprudent. Peut être que vous avez tué vraiment ces mille youkai, peut être que vous exagérez mais vous laisser avoir par une femme vous fait passer pour un simple idiot comme celui que j'ai renvoyé à mon arrivée.
La perspective de ce qu'elle aurait pu faire subir à ce mercenaire était absolument délicieuse bien que cela aurait été infondé et que la raison aurait juste été: pour me divertir. Et elle ne tarda pas à developper non sans parler assez fort pour que seul son interlocuteur l'entende.
Je suis sure que vous le savez, cher mercenaire, les youkai ont des pouvoirs très variés. Certains peuvent guérir, d'autre maîtrisent les éléments et d'autres, comme moi, sont nés et élevés pour tuer. Et c'est là que vous êtes imprudent car vous sous estimez ces pouvoirs ou alors vous ne faites pas preuve d'imagination...
Elle leva et ouvrit la main dont le coude était appuyé sur la table, lui laissant voir sa paume ouverte, une paume banale...en apparence.
Par exemple, j'ai le pouvoir de sécréter des poisons par les pores de ma peau, aussi, si je l'avais voulu, j'aurais pu empoisonner le sake que je vous ai servi il y a seulement quelques minutes sans que vous vous en aperceviez. Ce poison pouvait agir lentement ou au contraire provoquer un arrêt cardiaque d'une rare violence à moins qu'il ralentisse votre coeur et vous paralyse au point que l'on vous croit mort et qu'on vous enterre vivant. Avec de l'imagination, les manières de tuer sont très variées et offrent toujours des spectacles différents et très divertissants à condition de rester discret.
Ai referma sa paume. Comme elle avait aimé ce pouvoir, et comme elle regrettait de l'avoir perdu mais ça, le mercenaire ne le savait pas. Mais une autre question la titillait. Elle se redressa, fit retomber ses cheveux dans son dos en enlevant l'épingle qui les tenait avant de demander, le plus sérieusement du monde:
Quel âge me donnez-vous? Je parle en âge réel, et non celui que j'ai l'air d'avoir.
Là encore c'était comme un test. Plus les youkai sont agés, plus ils ont de l'expérience et plus ils sont puissants. S'il n'arrivait pas à le deviner alors il avait de grandes chances de sous-estimer la force de son ennemi et de se faire avoir. Enfin...son désir n'était pas de faire la leçon à ce jeune homme, s'il se faisait avoir c'était son problème mais en apprendre plus sur lui l'aiderait à mieux comprendre les différents types d'individus qu'elle pourrait rencontrer en ce pays.
Invité Invité
Sujet: Re: Arrêt forcé et mouvementé [Pv Bankotsu] Octobre 16th 2010, 10:08 pm
Non mais comment fonctionnait cette jeune femme ? Devait-elle le contrarier à chaque fois qu’elle ouvre sa bouche ? Ce sourire moqueur disant « J’m’en fiche » aurait dû mettre le jeune homme au comble de l’irritation, mais il était bien tranquille car à vrai dire ce sourire était captivant. Ses yeux aussi d’ailleurs mais ceux-là venaient d’être recolorés par leur bleu. Les canines un peu pointues de la demoiselle reprenaient également leur forme. C’était son fragment à lui qui avait excité la démone ? Bah peut-être. Cherchons pas à comprendre les youkai. D’toute façon, il avait besoin de cela pour continuer la conversation sans que le moindre filet de doute traverse son esprit. Il avait son bol aux lèvres quand il entendit LE mot. Un travesti sado qui venait de démolir un village, fallait pas être un génie pour comprendre que c’était Jakotsu. Bankotsu esquissa machinalement un sourire de joie, son expression changea. Il avait l’air d’un enfant innocent qui retrouvait sa mère.
-Jakotsu ! Oui, Aika, oui ! J’le connais, il rajouta une fois calmé (histoire de ne pas se montrer un peu trop gracieux, déjà il l’appelait par son prénom respectif) : Tu sais pas où est-ce qu’il est allé ? C’était quel village d’abord ?
Bankotsu se demanda si l’un de ces brigands n’était pas un de ses hommes. C’était vrai qu’il avait réussit à retrouver son Jakotsu mais ces deux-là avaient décidé de se séparer temporairement en recherchant les autres. Mais là, il désirait juste le revoir, il se sentit délaissé et seul, se fit chier. Le jeune assassin fit la sourde oreille quand elle critiqua les hanyô. Ce qu’il pouvait dire c’est que Inuyasha, enragé ou pas, était plus fort que la moitié des youkai. Sesshy n’en était pas une exception et puis c’était plutôt son cœur qui le renforçait et encourageait constamment. Par contre, c’était également un vice qui le rendit plus vulnérable. Bref. Pas question de causer sentimental avec elle ou pire défendre Inuyasha.
La démone vida la bouteille sans en devenir au moins éméchée. C’était parce que mademoiselle était une youkai ?
-Premièrement, ce n’était pas le bourreau qui passait pour un idiot non c’était bien toi. Lui il avait eu ce qu’il voulait. Deuxièmement, tu me crois imprudent alors que c’est toi qui se balade avec ses richesses dans une taverne pareille ! Ricana-t-il, touché une énième fois à son orgueil. Il ne poursuivit pas son commentaire car sa campagne était sur le point de s’expliquer. Son regard méfiant se porta nonchalamment sur l’éventail richement décoré de la femme, bientôt sur sa main. Sans qu’il se montra surpris ou offusqué par la suivante révélation, le mercenaire esquissa un sourire moqueur.
-C’est censé me faire peur ou attends-tu que je m’affale misérablement par terre comme un con en te demandant pardon ? Il continua, l’air sérieux : Par contre, j’ai jamais été du genre à faire souffrir les victimes, non vaut mieux les achever illico.
Son sourire ne fut qu’une grimace hideuse, il savait qu’il n’avait eu que de maigres chances d’éviter de se faire empoisonner, donc oui il aurait pu se faire avoir mais ne le reconnaîtra jamais entendons nous.
-N’y penses même pas ! Si t’as le malheur de penser à m’empoisonner je te briserai les os ! Je ne suis ni imprudent ni confiant.
Bankotsu vida son bol avant de déceler la jeune démone en train de détacher ses cheveux qui lui tombaient ensuite pesamment sur les épaules et le dos. Son sourire disparut, il eut l’air estomaqué et ravi à la fois. Elle le demanda ensuite de deviner son âge, drôle de demande. Le jeune assassin la regarda de la tête aux pieds, s’arrêtant sur son visage, le regard décidé de sa voisine le perturba. Mille répliques s’était faites puis défaites dans son esprit.
-Qu’est-ce que je sais moi ? Il n’est pas permis d’aborder ce sujet avec les femmes… Mais puisque tes sens sont surdéveloppés pareillement, j’dirais une centaine d’années voire plus… Répliqua-t-il en pensant à Sesshy qui était lui aussi capable de produire du poison. Quoique celui-ci devait être plus âgé qu’il ne pensait.
-Tu peux arrêter de me vouvoyer Ai-chan… Ca devient ridicule à la fin.
Aika Kiyoi | Une mercenaire à contrat |
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Sujet: Re: Arrêt forcé et mouvementé [Pv Bankotsu] Octobre 17th 2010, 6:14 am
Elle ne répondit pas à sa première demande sur ce Jakotsu. Il la tutoyait et se moquait d'elle ouvertement et elle allait l'aider? Elle le faisait déjà en tentant de lui faire rentrer du plomb dans le crâne et vu les résultats, hors de question qu'elle dise quoique ce soit. Elle se contenta de continuer à sourire. En revanche, dans la salle le brouhaha sembla s'intensifier et du coin de l'oeil, la youkai perçut que plusieurs hommes se tournaient régulièrement vers eux depuis que le mercenaire avait mentionné le nom de son compagnon néanmoins personne n'intervint. Décidément... ce jeune ne comprenait rien à rien, devait-elle toujours expliquer? Peut être qu'ainsi il tenterait pour les prochaines fois, d'aller au delà de ses réflexions puériles. En attendant, Ai ne lui donnait pas longtemps à vivre, pas par ses soins, mais par ceux d'autres youkai ou d'autres hommes, chacun sur cette terre a son opposé, un adversaire bien plus puissant que soi-même et ça, la youkai en avait déjà fait l'amère expérience.
Votre intelligence, malheureusement pour vous, est un vers de terre qui rampe dans la boue après une nuit sous une pluie battante. Croyez-vous franchement que je viendrais ici de mon plein gré et avec tout ce qui a de la valeur sur moi tout en étant incapable de me défendre? Voyons, réfléchissez un peu avant de faire vos réflexions et dites vous qu'il s'agit là d'un arrêt forcé. qu'un seul homme parmi ceux présents ici touche à mes affaires et il ne verra pas le lever du soleil.
Car oui, elle sentait que le soleil s'était couché et seules les bougies les éclairaient. Elle savait également que le mercenaire allait finir par l'attaquer si elle perséverait à le blesser à chaque phrase qu'elle disait. Ai cacha son sourire derrière son éventail pendant un instant. Comment devait-elle considérer sa persévérence à ne jamais rien admettre? De la stupidité? Mieux valait qu'elle ne lui parle pas de ça si elle ne voulait pas finir avec la lame imposante dans le ventre, bien qu'avec sa rapidité elle aurait vite fait de l'esquiver. Puis elle constata que finalement ce jeune homme n'était pas si bète puisqu'à voir sa tête il avait compris on ne peut mieux le risque qu'il avait encourru. Le brouhaha continuait, toujours aussi fort et toujours les mêmes regards, mais le mercenaire semblait trop préoccupé à réparer son orgueil blessé pour s'en aperçevoir. Son observation fut interrompu par la toute dernière trouvaille de son interlocuteur et elle dut obligée de se répéter en boucle "Ne pas rigoler, ne pas rigoler" pour ne pas exploser de rire. Chose qui ne marcha qu'à moitié puisqu'elle étouffa son rire en se pliant en deux sur le table, seules ses épaules indiquant qu'elle rigolait. "Ni imprudent, ni confiant", même s'il devait la tuer au moins il aurait eu le mérite de l'avoir fait beaucoup rire pour une conversation banale. Mais imprudent et confiant, c'est ce qui le définissait le mieux. Pendant un instant, Ai espéra pour lui qu'il change vite d'avis et qu'il s'en apercoive un jour, peut-être quand il aurait grandi que ce soit physiquement ou mentalement. Normalement, sa réponse aurait du être "Mais très cher, si je vous empoisonnais, vous vous effondreriez avant même de vous en aperçevoir!" Mais le rire la prenait trop pour qu'elle puisse placer un mot. Heureusement, il cessa vite quand il répondit à sa dernière question et le rire faillit la reprendre.
Je vous en supplie arrêtez, c'est trop drôle! Vous me tutoyez depuis tout à l'heure, si cen'est la phrase quand vous êtes venu m'aborder et là vous dites que vous vous préoccupez de moi puisqu' "on ne demande pas l'âge d'une femme". N'avez-vous jamais songé à vous reconvertir dans le comique?
Puis l'invitation à le tutoyer...Elle en aurait pleinement le droit mais un dilemne se posa: soit elle continuait à le vouvoyer parce qu'elle n'était pas une rustre et qu'elle connaissait le sens des mots 'respect' et 'politesse', soit elle le tutoyait parce qu'elle avait des siècles d'avance et que les nobles pouvaient tutoyer les roturiers... Quelle solution convenait le mieux à ce pays?
Ridicule? Je ne trouve pas, c'est juste que je connais les mots "respect" et "politesse", veut-tu que je te les écrive que tu puisses les apprendre? Mais tu as raison, le tutoiement te convient mieux. Et si tu sais calculer, alors dis-toi que j'ai à peu près 39 fois ton âge et que toutes tes menaces, n'ont aucune influence, l'expérience fait toute la différence, jeune homme qui se préoccupe pour mon âge mais qui ne prend pas la peine de se présenter.
Ces mots avaient été dits d'une manière très sérieuse. Et il fallait croire que l'alcool commençait à avoir un peu d'effet puisqu'une vague de chaleur l'envahit. Elle défit le noeud qui maintenant en place la robe blanche pour l'ouvrir mais sans l'enlever pour ne pas laisser apparaitre la déchirure du tissu au niveau de l'épaule à cause de sa chute de cheval. Le mercenaire allait surement croire qu'elle voulait juste se mettre en avant...comme si elle en avait besoin bien que le col échancré de la robe en dessous de la blanche laissait entrevoir bon nombre de choses suivant la position pour laquelle elle optait. Sauf que pour certains ici présents, les choses allaient peut être mal tourner. Car la youkai entendait ce que les groupes d'hommes à côté se disaient. Ils parlaient de ce Jakotsu et expliquait comme il avait attaqué le village. Une des mains de la youkai prit un manji sai qu'elle coinca à sa ceinture dans son dos tout en tournant la tête vers le groupe qui parlait à voix basse, proches les uns des autres pour que personne d'autre n'entende, en dehors d'une youkai aux sens très developpés. Elle se tourna de nouveau vers le mercenaire, prit son deuxième manji sai dans la main et déclara, à voix assez basse toujours.
Ce Jakotsu a attaqué un village près des rocailles Raiju et ton enthousiasme de toute à l'heure t'a fait remarquer, nous a fait remarquer puisqu'ils pensent que je suis avec toi. Ils espèrent nous "faire payer".
Un autre sourire apparut sur son visage, mesquin cette fois accompagné d'une légère lueur de cruauté dans le regard. Et dire qu'à son arrivée elle ne voulais pas combattre alors que là, elle aussi était la cible. Pauvres hommes...
*Dois-je m'en occuper?*
Se demanda t-elle tandis que son regard retourna en direction des hommes occupés à trouver une solution pour les prendre au piège. Les humains étaient vraiment drôle. Ses yeux demeuraient bleus mais l'iris devint une fente dont la lueur qui s'enflammait à l'intérieur montrait son désir de voir ses hommes pâlir de peur devant la mort et ses ongles se courbèrent légèrement sans pour autant changer de couleur. La pointe de la lame de son arme passa sur sa joue sans faire couler une goutte de sang et elle joua avec les lumières pour éclairer les hommes. Certains la regardèrent, les regardèrent et blémirent même en voyant ce regard fixe sur eux, un regard de braise accompagné d'une lame aussi affutée que les griffes et les crocs d'un dragon.
Invité Invité
Sujet: Re: Arrêt forcé et mouvementé [Pv Bankotsu] Novembre 4th 2010, 9:00 pm
Au lieu de réciter ce qu’elle avait pu savoir de son copain, la démone se mit à critiquer sans discrétion sa façon de penser. Il avait comprit qu’il s’agissait en fait d’un arrêt forcé, ce qu’il ne devinait pas c’était plutôt la capacité d’une petite youkai arrogante de se défendre. Le mercenaire n’intervint pas et laissait sa compagne poursuivre sa remarque, il ne put s’empêcher d’éclater d’un rire enfantin quand il entendit les expressions « capable de se défendre » et « ne verra pas le coucher du soleil ». Qu’est-ce que c’était drôle ! Elle avait quitté les siens dans une grande demeure richement aménagée pour boire avec une bande de salauds inciviles et c’était lui qui n’était pas intelligent ?! C’était vraiment pas lui qui devait réfléchir avant de papoter !
-Désolé, désolé… J’ai complètement oublié ton statut ! Quand on vit comme toi, on consent à mettre à coté toute dignité et décence et on finit par vivre comme une bête traquée et incompétente !
Bankotsu lâcha machinalement ces mots en réponse à la pauvre jobarde. Il se calma un peu pour pouvoir respirer puis retourna les yeux mi-clos vers elle, l’air amusé. Lorsqu’ elle cacha sa bouche si embêtante derrière son éventail avant d’éclater d’un de ces rires inhumains enquiquinants, le mercenaire détourna les yeux. C’était censé le provoquer ? Elle cherchait la querelle ? Bon, avec Bankotsu comme concerné on dirait qu’elle cherchait plutôt à se suicider de la plus belle manière. Apparemment, elle renonçait aussi à son amour-propre la petite.
-N’as-tu jamais songé à fermer ta gueule ?! Tu commences à m’emmerder ! Non mais si tu sais pas parler LA FERME ! C’en était trop franchement, comment osait-elle ? Ce n’est pas une femme qui critique le chef les Schichinintai quand même. C’était ça son « respect » et sa « politesse » ?
-Tu peux bien te les écrire pour toi-même, t’en as plus besoin que la plupart des malheureux bourrés là… A ces mots, il se releva tant bien que mal puis regarda fixement Aicka, les sourcils froncés.
-Hey la nymphette ! Démone ou pas, si tu oses émettre le moindre son ta tête tombera avant celles des autres saligauds, compris ? Et ne fais pas la grand-mère, expérience.. oh laisses-moi rire ! Tu voulais pas plutôt dire « vieillesse » ? Ca sert à quoi d’avoir les réflexes d’une ganache agonisante ?!
Bankotsu était outré, il aimait bien poursuivre sa réplique oui il y’en avait tant de choses à dire mais il ne fallait pas aller loin s’il voulait en savoir plus de choses sur Jakotsu (Noon, il n’est toujours pas allé loin). Le jeune homme se rassit sans attendre une réponse en croisant les bras, eh m*rde ! Il voulait vraiment faire entendre son avis à Aika. Maintenant il détourna définitivement le regard de la youkai, prêt à l’oublier à moins qu’elle consente à cracher des informations. Il réalisa que les gens parlaient incessamment de Jakotsu, bientôt des Schichinintai, il y’avait des critiques, des insultes mais autres partageaient juste leur inquiétude. Il entendit alors le nom de son meilleur ami à nouveau et écouta attentivement la youkai qui avait son arme dans la main. Merci ! C’est tout ce qu’il voulait savoir.
-Mêle-toi de ce qui te regarde. C’est mon problème à moi, répliqua-t-il sans la regarder, en se relevant élégamment, les yeux fermés, l’air sérieux. Il prit Banryû dans sa main pour imposer un silence.
-Je ne dis ça qu’une seule fois : Personne… PERSONNE ne critique les Schichinintai à part moi !! PERSONNE ne parle de telle façon de Jakotsu ! Entendez-vous ?
Tous les visiteurs se relevèrent, même les gros marchands, même les paysans entre eux. Certains voulaient s’enfuir, d’autres jouaient les chasseurs de prime. Une minute plus tard et hop plus de marchands, plus de paysans, plus de vivants. Hormis l’aubergiste et Aika, le chef des Schichinintai n’épargnait personne. Les dépouilles déformées parsemaient le sol, l’envie de boire tranquillement le sake s’envola bien que Bankotu n’était pas quelqu’un que la présence des têtes découpées dans un sol arrosé de sang dérangeait. Il s’assit dehors dans la sorte de véranda devant la porte et contempla le village, Banryû à ses cotés. Il faisait un peu froid, le vent d’automne caressa ses joues. L’aubergiste lui ramena ensuite une bouteille de sake et un bol, d’une main troublante comme s’il cherchait à le remercier pour l’avoir épargné. Bankotsu se versa un peu et vida son bol sans mot dire puis soupira désespérément. Il commençait à être éméché et pensa qu’il ne verrait plus jamais cette Ai-chan. Au moins, elle avait pu entendre son nom et son statut durant son petit combat.
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Sujet: Re: Arrêt forcé et mouvementé [Pv Bankotsu] Novembre 5th 2010, 5:32 pm
Le sake faisait enfin son effet à première vue... Voilà qu'il devenait hargneux le petit, allié à un orgueil blessé par étonnant qu'il prenne mal ce que la jeune femme lui disait. C'est pour cela qu'elle ne répondit rien, laissant passer ce coup de sang. C'était à se demander s'il voulait vraiment retrouver son ami travesti car c'est le problème avec les morts, ils ne parlent pas. Mais à l'entendre parler, Ai allait finir par le croire. Avec autant d'énergie à revendre normal qu'il soit connu et qu'on n'arrive pas à l'avoir. C'est comme courir après un poulet...il s'arrange toujours à avoir un regain d'énergie et changer de direction quand vous êtes sur le point de l'avoir. Ca devait être pareil pour ce jeune. Se la fermer, vieille, réflexe d'une ganache agonisante, là, la youkai ne pouvait être qu'admirative devant tant de vocabulaire. D'ailleurs, grand mère et nymphe n'étaient pas deux mots qui s'opposaient? Grand-mère impliquait la vieillesse, les douleurs articulaires, difficultés à se mouvoir, rides et autres... alors que nymphe supposait de belles jeunes filles immortelles non? Enfin... à quoi bon tenter de vouloir le raisonner? De plus, il venait de le dire lui même, si elle parlait, elle mourait. Tiens, cela serait drôle à voir. Si seulement son pouvoir de sécréter du poison était encore là, un seul baiser aurait suffit à le tuer et elle aurait pu assisté à son agonie...
Menton sur la paume de sa main, elle attendait, perdue dans ses pensées à vrai dire elle écoutait à moitié. Peut-être qu'il avait raison au fond. A ne plus avoir de contrats elle perdait la main mais se défouler sur lui la lui rendrait à coup sur et il ne lui suffisait que de sa lance et de son propre sang. Qu'il la touche, qu'il la blesse avec son épée et ça serait sa fin, transpercé par un flot de sang durcit et tranchant comme un rasoir. Bien sur, cela semblait farfelu et pourtant c'était son pouvoir et la youkai pouvait l'éxercer sans même tenir son arme, simple question de concentration. Par contre la fin fut vraiment théâtrale, un vrai délice. Elle ne put que constater l'efficacité de son épée, dommage qu'elle soit si encombrante néanmoins. Pourquoi avait-il attaqué maintenant d'ailleurs? N'avait-il pas pensé que ces hommes avaient précisés où avait attaqué Jakotsu? Certes Ai ne l'avait pas aidé en restant évasive mais un peu de jugeotte ne faisait pas de mal quoique avec du sake dans le sang, on ne pouvait pas tout le temps espérer en avoir.
Le leader sortit et l'aubergiste, totalement désemparé par le massacre, devait se tenir au bord de son comptoir pour ne pas perdre l'équilibre et tomber. Ce fut la jeune femme qui le ramena à la réalité quand elle se leva et mit ses sacoches sur la table en poussant les bols de sake vides. Le sang de tout ces gens se répandait progressivement et menacer d'imbiber le cuir et il n'y a rien de pire que de faire partir du sang. Elle alla vers l'humain et étala quatre ryô d'or sur le comptoir pour les consommations et aussi pour refaire le plancher. En effet, une fois imprègné, le sang ne part jamais totalement d'autant plus que le bois boit, ce qui n'est pas l'idéal pour un établissement où aiment se rendre les voyageurs n'est ce pas? L'aubergiste sortit tremblotant, une autre bouteille et coupe de sake qu'il se chargea d'emmener au mercenaire installé dehors. C'est à ce moment là, qu'un cliquetis se fit entendre. Il ne venait pas d'un des cadavres, ni d'un éventuel nouvel arrivant armé, non, il venait d'une de ses sacoches et plus précisément de celle contenant Shimobashira, sa lance démantelée. La jeune femme se dirigea donc vers son arme, prenant soin de lever les pans de sa robe pour qu'ils ne tombent pas dans le sang, et prit l'objet. Sentant une grande quantité de sang à proximité, elle s'agitait mais seule la volonté de sa propriétaire pouvait décider d'utiliser ses pouvoirs ou non. Ai décida de la garder avec elle. L'enroulant comme on tient ou accroche un fouet, elle sortit, toujours en tenant sa robe. L'aubergiste était rentré et c'est sans un bruit qu'elle descendit du plancher de l'établissement, non loin du mercenaire dont elle semblait vouloir sciemment ignorer l'existance.
La lune était captivante ce soir, une fois de plus. Toutes les filles de bonnes familles se disaient avoir le teint le plus pâle qui soit mais aucune n'égalait l'astre. Mais qui pouvait égaler un être de la nature? Quand on y réfléchit, ce sont les seuls qui sont constants. Pour le reste, que ce soit les hommes ou les youkais, tous sont corrompus parce qu'ils voient et rares sont ceux qui parviennent à vivre dans un bonheur sincère et qui se réjouissent des beautés qu'ils voient sans penser à ceux qui les ruinent pour leur propre intérêt et sans s'en désoler. Les rayons lunaires éclairaient la lame de la lance, seule partie qui restait entière, et dont les reflets se projettaient sur le sol. Il ne suffirait que d'un léger mouvement du poignet et d'une pensée pour la recréer, pour lui rendre son intégrité et appeler les litres de sang versés dans le bâtiment qui pouvaient se révéler aussi meurtrier que l'arme du mercenaire. Mais le regard et les pensées de la youkai se tournèrent ailleurs. Tout d'abord vers l'écurie où son cheval se reposait. Deux jours encore à attendre ici... Puis vers les montagnes d'où ils étaient venus et qu'ils avaient descendus au grand galop.
Finalement, Aika se déplaca lentement, silencieusement vers Bankotsu pour se retrouver face à lui, eventail et manji sai coincés dans sa ceinture. Ivre ou non, elle allait lui dire ce qu'elle avait entendu et il n'aurait plus qu'à s'en prendre qu'à lui s'il avait tout oublié le lendemain à cause de sa gueule de bois.
Va en direction des rocailles Raiju, vers le sud. Peu avant de les atteindre, tu trouveras un temple nommé Hayô-ji. Ne t'y arrête pas bien sur mais à son niveau, bifurque à l'ouest jusqu'aux pieds des montagnes. Tu arriveras dans un village, celui pillé par ton compagnon. Mais dans un village voisin, un grand seigneur réside et il possède quelques troupes, la nouvelle de cette attaque y est forcément parvenue aussi il risque d'y avoir des soldats sur place. Enfin...avec la démonstration que tu viens de faire tu ne devrais pas avoir de mal...
Elle laissa sa phrase en suspens, s'apprêtant à rajouter un 'mais'. Ses doigts trituraient doucement les chaines de la lance tenant les nombreuses parties entre elle, laissant la pointe de la lame effleurer le sol, dessinant de légers motifs sur la poussière.
Mais il se trouve à au moins cinq jours de cheval, à pied tu mettras donc plus de temps. Prend garde à ne pas être trop épuisé, ni trop éméché, tu risquerais de te perdre.
Allait-elle le laisser là? Juste devant l'entrée de cette auberge à boire son sake et commencant sérieusement à sentir l'alcool? Surtout qu'il ne devait pas être très frais après des jours de voyage et trouver des points d'eau n'est parfois pas tâche aisée. La youkai attacha sa lance autour de ses hanches et alla s'assoir à la gauche du mercenaire avant de ressortir son éventail et d'admirer ses motifs au clair de lune.
Si tu souhaites une chambre où dormir ce soir pour te remettre de tout cet alcool, je veux bien payer. Pareil si tu souhaites...te remettre à neuf, bain etc...
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Sujet: Re: Arrêt forcé et mouvementé [Pv Bankotsu]