Histoire de votre personnage: Bien que ça ne soit pas un fait très courant, l'amour entre yôkai et humain est une chose qui arrive, même aux plus puissants de ces démons si fiers. Tout a commencé lorsqu'un jeune yôkai errait un peu sans but à travers les bois. À l'époque, il était encore bien jeune et il lui restait encore bien des choses à apprendre, notament au niveau de ses techniques de combat. Malgré son pouvoir de regénéressence, il ne suffisait pas à soigner d'un coup son corps, bien que le combat qui lui avait presque coûté la vie avait eu lieu deux jours plus tôt. Il voyageait sous forme humaine et non pas sous celle de chien.
Durant l'après-midi, alors qu'il reposait assis contre un arbre, un fille en pleurs entra dans la petite clairière où il s'était arrêté. En le voyant, la gamine sécha ses pleurs et le dévisagea longuement. Elle devait avoir quelque chose comme onze ans.
-Inu-sama, emmenez-moi avec vous.
Le démon resta surpris. Qui était cette jeune fille et que lui voulait-elle? Il la détailla longuement sans rien dire. Elle attendit quelques minutes avant de reprendre la parole.
-Inu-same, je vous en prie... Je ne veux pas devenir une miko...
Ainsi donc, c'était une de ces enfants que les parents confiaient à des temples pour qu'ils deviennent des religieux... Puisqu'il en était ainsi pourquoi ne pas la tuer, alors? Tandis qu'il se levait, leurs yeux se croisèrent. Ils étaient remplis d'espoir en plus d'un quelque chose qu'il n'avait jamais vu auparavant. Au lieu de la tuer, il partit sans rien et la fillette le suivit.
Il se passa plusieurs heures avant que le silence ne soit brisé.
-Si tu restes et me suis partour, tu devrais me dire quel est ton nom.
-Mariko, je m'appelle Mariko. Et vous, Inu-sama, quel est votre nom?
-Tu peux continuer à m'appeler Inu-sama, répondit-il tout simplement.
La jeune fille hocha de la tête et continua de suivre son nouveau protecteur gaiement.
Les années passèrent, lentement au point de vue de certains, trop vite pour d'autres. L'ex-apprentie miko avait atteint l'âge d'environ quinze ans et était devenue très jolie. Avec le temps, vous vous en doutez bien, elle avait vu peu à peu ses sentiments de reconnaissance devenir de l'amour pour le démon chien. Malheureusement pour elle, il ne la voyait que comme sa fille. Après tout, il avait un peu plus de dix fois son âge même s'il ne paraissait plus vieux que de quelques années. De surcroît, il était entiché d'un yôkai chien un peu plus âgée que lui et qui ne semblait pas tellement indifférentes à ses attentions.
Ainsi, elle devint sa compagne. Selon tous les aspects, elle était parfaite, mais elle ne supportait pas les humains. Cependant, le yôkai lui fit accepter Mariko à condition qu'elle ne s'approche pas trop. Cela convenait parfaitement à la jeune humaine qui ne désirait pas vraiment faire copain-copain avec sa rivale.
Une ou deux années passèrent et naquit un enfant de leur union. Un ravissant yôkai qui serait connu plus tard sous le nom de Inu no taishô. Bien que tout semblait bien aller sur les façades extérieures, il n'en était pas de même sous les apparences. L'attirance entre les parents ne s'était trouvée qu'à être superficielle et s'effaçait déjà. De plus, la présence de Mariko était de plus en plus insupportable à la yôkai, surtout qu'elle aimait s'occuper du bébé.
Un jour, alors que Inu-sama était parti, laissant seule sa protégée et sa compagne, cette dernière éclatta. Elle était consciente du prestige du père de son fils et ne voulait pas la lui voir enlevée, car avoir un tel compagnon lui en accordait elle aussi. Mariko devenait une menace à son confort. Elle se mit en une telle furie qu'elle se retrouva sous sa forme animale. Rapidement, elle coinça entre ses pattes la pauvre humaine si frêle. Elle lui assena un coup de griffe qui manqua sa gorge et alla se planter dans son oeil droit.
Alerté par les cris, le grand yôkai se dépêcha de retourner sur ses pas et il découvrit sa protégée en train de se faire lacérer le visage. Il se rua sur sa compagne et un rude combat s'engagea entre eux. Combien de temps dura-t-il? Quelques minutes? Des heures? Qui sait... Au bout du compte, le yôkai laissait la femelle à moitié morte.
-Adieu Inuhime. J'emmène notre fils avec moi. Ne t'avise pas d'essayer de le retrouver.
C'est ainsi que Mariko n'eut plus de rivale et l'attention entière de son bienfaiteur. Malheureusement, elle perdit totalement l'usage de son oeil droit et une longue cicatrice barrait désormais sa joue et altérait sa beauté. Malgré ses capacités réduites, elle prit en charge d'élever l'enfant sans mère.
Au fil du temps, Inu-sama finit par tomber amoureux de Mariko. Tout est bien qui finit bien. Ce serait bien s'il en était ainsi, mais rien n'est jamais si simple. Alors que le futur père d'Inuyasha avait environ huit ans, un adorable hanyô vit le jour. Comme ce matin-là, la première neige d'hiver tomba, Mariko décida de l'appeler Yuki. D'ailleurs, le blanc de ses cheveux y faisait penser. Ensemble, il formait une belle petite famille heureuse.
Cela faisait quelques mois à peine que Yuki était né lorsque le drame se produisit. Les enfants et leur mère étaient restés seuls au château que leur avait bâti leur père. Tout était paisible et calme, voir même merveilleux. La nuit allait bientôt tomber lorsque de grands coups se firent entendre à la porte. Mariko alla ouvrir.
-Donne-moi mon fils! Rends-le moi, voleuse!
-Va-t-en! Vite avant qu'Inu-sama ne revienne. S'il te trouve ici, il te tuera...
-Tu m'as tout pris et tu oses me donner des ordres! Impudente!
Inu no taishô qui avait tout surpris voulu venir en aide à sa mère, mais celle-ci avait dû rendre s'en rendre compte et avant qu'il ne sorte de sa cachette, elle dit:
-Yuki.
Le jeune démon-chien comprit le message et alla chercher son petit frère. Il l'enveloppa dans de chaudes couvertures avant de sortir dehors chercher refuge.
Longtemps, il attendit dans le silence, le bébé près de lui pour le tenir au chaud. Alors qu'il était à moitié-endormi, une voix se fit entendre:
-Donne-moi le hanyô.
-Non! Allez vous-en!
C'était la femme qui avait causé tant de remu-ménage au château. Elle s'approcha et se pencha brusquement pour saisir le bébé.
-J'ai dit non! hurla l'enfant.
À ce moment-là, la yôkai se fit repousser violemment.
Cela ne faisait que deux ou trois jours que le seigneur de ce château ne s'était absenté. Il prenait garde de ne jamais s'absenter trop longtemps, ni trop loin de chez lui lorsqu'il laissait sa famille seule. Un yôkai de sa puissance accumulait maints ennemis et ceux-ci n'étaient pas à prendre à la légère. Ainsi, il avait hâte de savoir qu'ils allaient tous bien et qu'il s'était fait du mouron pour rien.
Pourtant, lorsqu'il entra dans sa demeure, un mauvais pressentiment l'assailli; quelque chose était arrivé. À l'aide de son sixième sens, il chercha Mariko qu'il retrouva dans la cour arrière du palais. Elle gisait dans un bain de sang. À sa vue, une colère immense l'inonda. Celui qui avait fait cela paierait.
-Inu-sama...
Elle était encore vivante! Il pourrait la soigner et tout irait bien. Oui, tout s'arrangerait...
-Les enfants...
À ces mots, la dernière lueur de sa vivacité s'évanouie de ses yeux. Immergé par la colère, le yôkai ne pensait plus à sa tristesse, mais qu'à sa vengeance.
Sans plus tarder, il appela l'aide de ses sens pour retrouver sa progéniture. Lorsqu'il apperçut la mère de son premier fils sa fureur redoubla d'intensité. Il s'apprêtait à lui sauter dessus lorsqu'elle se pencha vers ses enfants, l'air menaçante. Elle fut brusquement repoussée avant de pouvoir même les frôler.
«Une barrière? Lequel est assez puissant pour en créer une?» songea le père.
Il ne s'y attarda pas trop longtemps toutefois; il avait à venger Mariko. Avec l'effet de surprise, ce fut terminé rapidement. Jamais plus Inuhime ne les ferait souffrir, lui et sa famille.
Le décès de Mariko attrista fortement les deux êtres qui pouvaient comprendre ce qui s'était passé et son deuil fut porté longtemps. Son absence se faisait sentir lourdement et tous s'en ressentait. Toutefois, la vie continuait et la Terre tournais toujours. À partir de ce temps, Inu-sama emmena toujours ses fils avec lui et Inu no taishô devint en quelques sortes la nounou de Yuki.
Avec le temps, les blessures se refermèrent et Yuki grandit en adorant son frère. Comme il s'occupait toujours de lui, ils firent croître une grande affection mutuelle et la bonne entente règnait entre eux. Jamais deux frères n'avaient été aussi attentionnés l'un envers l'autre.
Des années plus tard, alors que Sesshômaru n'était qu'un nourrisson et que son aîné avait atteint la réputation de grand yôkai, Yuki errait seul. Il y avait quelques années que leur père s'était laissé mourrir, lassé de la vie sans sa bien aimée. Maintenant qu'il était plus vieux, le hanyô était plus apte à se défendre seul. Toutefois, se balader seul dans les bois n'est pas toujours une chose excellente à faire. Alors qu'il se reposait au pied d'un arbre, il entendit une voix magnifique se rendre à ses oreilles pointues. Envoûté, il se leva et suivit le chemin que lui traçait le chant. Il finit par se retrouver devant une jeune femme d'une beauté extraordinaire. Jamais il n'avait rien vu de si beau. Ses longs cheveux noirs tombaient en cascade sur son corps dénudé. Elle sourit au hanyô et lui fit signe d'approcher. Il était trop ébahi pour résister.
-Si tu fais tout ce que je te dis, je t'offrirai mon bien le plus précieux.
Il s'apprêta à refuser, mais elle l'interompit.
-J'insiste.
Il tut donc toutes ses protestations pour écouter sa demande.
-Tu vois ce peigne au fon de l'étang? Je l'ai échappé et je n'arrive pas à aller le chercher...
Ainsi Yuki plongea dans l'eau glacée et alla chercher le peigne.
-Merci. Je savais que tu pourrait percer la barrière qui gardait cet objet hors de ma portée. Maintenant, démêle-moi les cheveux.
Le hanyô commança à regretter son geste; et s'il avait libéré une énergie démoniaque qu'il n'aurait pas dû. Il peigne toutefois les longs cheveux de la femme.
-Un yôkai m'a faite prisonnière de ce rocher en m'empêchant de reprendre mon peigne. Il l'a fait parce que je ne voulais pas lui accorder ce que je vais te donner...
Des mois plus tard, c'était comme si rien de tout cela n'était arrivé. Au point que Yuki l'avait presqu'oublié. Alors qu'il se désaltérait auprès d'une rivière, il entendit une voix belle comme le jour.
-Voici ta récompense, hanyô...
Dans sa bouche, ce mot devenait plus une caresse qu'une injure. Il se tourna et vit la dame qu'il avait sauvée des mois auparavant. Elle lui tendait un joli petit paquet emmailloté.
-Elle s'appelle Momohime. Et le peigne qu'elle tient dans sa main ne doit pas la quitter. Prends-en soin...
Elle lui tendit le bébé et disparut soudainement.
Le hanyô resta longtemps ébahi sans rien dire, ni bouger. Momohime. Il pencha la tête et regarda le nourrisson. Elle était adorable et si petite... Il sourit doucement et berça la petite chose tendrement. Ne restait qu'à l'élever et lui faire rencontrer sa famille.
L'enfance de Momohime fut très paisible. Déjà, pour une gamine, elle était très mature alors son père la laissait se débrouiller seule. Souvent, Inu no Taishô venait leur rendre visite. Le lien entre les deux frères ne s'étaient pas éteint avec le temps. Ils avaient toujours autant d'affection l'un pour l'autre. La fillette aimait beaucou son oncle. À chaque fois qu'il venait lui rendre visite, il la promenait sur son dos tandis qu'il était sous sa forme animale. Il existait une belle et grande complicité entre eux.
La première fois que Momohime rencontra son cousin, elle avait quinze ans. Bien que sa mère soit un yôkai, Momohime ne restait qu'une hanyô à cause du quart de sang humain qui coulait dans ses veines. Leur rencontre fut plus un hasard que prévu. Elle se mirait dans un mare quand elle reçut une visite surprise de la part de son oncle favori. Celui-ci était tombé par hasard sur elle alors qu'il était avec son fils. Il fit les présentations, mais est-ce que cela avait servi? Sesshômaru semblait tellement froid et distant. Pourtant, ce qu'il était beau... Enfin, les deux hommes ne restèrent que quelques minutes en compagnies de la jeune femme avant de repartir.
Momohime resta longtemps impressionnée par son cousin. Il lui paraissait tellement extraordinaire. Il y avait quelque chose qu'elle n'arrivait pas à saisir à son propos. Qu'est-ce que ça pouvait être? L'impression qu'il avait eu sur elle la changea peu à peu et ce fut la fin de son enfance. Ou le début de la fin.
Alors qu'elle fêtait ses dix-sept ans, une femme belle comme le jour lui apparut soudainement, sortie de nulle part. Curieusement, elle lui ressemblait comme deux gouttes d'eau, excepté pour les marques sur ses joues.
-Tu as bien vieilli.
-Qui êtes-vous?
-Je suis Sayuri, ta mère, si on peut dire.
-Vous êtes la dame mystérieuse qu'a rencontré mon père...
La dame de l'eau sourit.
-À ce que je vois, il m'a écouté.
-Qu'est-ce que vous voulez dire par là?
-Le peigne, tu le gardes toujours sur toi?
-Bien sûr. Mon père m'a dit que c'était un puissant talisman qui ne devait pas quitter mon côté.
-Et il a bien raison. Sans lui, je me demande ce que tuserais et si je pourrais te laisser la vie...
-Qu'est-ce que vous racontez? Ce n'est qu'un peigne...
-C'est bien plus que cela. À ce que je vois, ton père t'a caché des choses à propos de ta race...
-Je sais ce que j'ai à savoir.
-J'en doute.
-Si vous ne souhaitez qu'insulter mon père, je vous prierais de partir à l'instant.
-Navrée de te décevoir petite, mais il faudra me supporter encore un moment. Je suis venue terminer ce qui a été commencé.
-Qu'est-ce que vous attendez de moi?
-Beaucoup de choses. Je n'ai pas choisi le hanyô que parce qu'il me plaisait.
-Répétez ce mot et je vous découpe en rondelles...
-Tu ferais cela à ta propre mère? Où sont passées tes bonnes manières?
-Dépêchez-vous d'en finir, j'ai d'autres chats à fouetter.
-Tes chats devront attendre un moment. Je t'emmène avec moi pour quelques temps.
Avant même que Momohime puisse répliquer quoi que ce soit, la dame la saisit par le bras. Le hanyô senti une drôle de sensation parcourrir son corps. Elle regarda ses mains pour voir qu'elles se désagrégeaient et tombaient en goutte dans le cours d'eau. Le même phénomène arrivait partout le long de tous ses membres. Puis, tout disparu. Il n'y avait plus de lumière, ni de son ou d'odeur. Elle n'arrivait même plus à percevoir son corps. C'était comme si son esprit flottait dans le néant.
Lorsqu'elle ouvrit les yeux, Momohime était près d'une fontaine d'eau représentant des femmes et des hommes mi-poisson. Bien que la pièce était lumineuse, l'éclairage paraissait quelque peu bleuté. Son premier réflexe fut de vérifier qu'elle était bien entière. Un rire cristallin se fit entendre derrière elle et elle se tourna brusquement.
-Ne t'inquiète pas, il ne te manque même pas un seul cheveux. Voyager par l'eau prend peu de temps et ne demande pas tellement d'énergie.
-Où m'avez-vous emmenée?
-Chez moi, bien entendu. Je n'allais pas te laisser là-bas pour t'enseigner.
-M'enseigner? Qui vous dit que je veux apprendre quelque chose de vous?
-Commençons demain très premières leçons. Je vais te montrer la chambre où tu vas loger.
Il n'y avait pas moyen de discuter avec celle-là... Pourvu qu'elle la laisse partir vite...
Le lendemain, elle se fit réveiller aux aurores par sa mère. En déjeunant, elle remarqua qu'un poisson passa devant la fenêtre. Elle se trouvait dans un palais submergé... Plus difficile de filer à l'anglaise... De toute manière, elle n'aurait pas pu, car toute la journée, la dame de l'eau la suivait partout et la journée l'épuisait tellement qu'elle s'écroulait de fatigue le soir. Néanmoins, après un an de ce régime, elle s'y était faite. Tous les jours, sa mère la bombardait de choses et lui faisait découvrir ses pouvoirs en même temps de lui apprendre à les maîtriser. Avec le temps , elle se mit à moins détester l'attitude cavalière de sa mère et à l'apprécier plus.
Vint le jour où elle retrouverait son père.
-Il ne te reste plus qu'à apprendre à contrôler tes barrières. Ton père t'enseignera. Promets-moi seulement que tu ne te déferas jamais du peigne. Il canalyse ton pouvoir.
-Je promets.
-Parfait. Maintenant, va.
Il n'y eu pas d'autres adieux entre elles avant que Momohime ne disparaisse dans la fontaine.
Les années passèrent. Momohime avait alors une trentaine d'années. Elle paraissait toujours aussi jeune. La réputation de son oncle avait encore grandie. Malgré qu'ils ne se voient que très rarement, certains avaient entendu dire qu'elle était sa favorite, alors on la laissait tranquille. Comme cela lui évitait bien des prétendants ennuyeux, elle ne détromapit pas les rumeurs. Pendant quelques temps, entretint celle qu'elle était promise à Sesshômaru, mais elle n'était pas très répendue et s'éteignit rapidement. La beauté du hanyô était convoité par plusieurs et c'est environ à cette époque qu'elle commença à se servir de ses pouvoirs séducteurs sur les hommes pour obtenir des services. ET c'est ainsi qu'elle devint flemmarde.
L'époque entre la fin de son apprentissage et la naissance d'Inuyasha est très ombrageuse. On ne sait pas trop ce qu'elle a fait durant ce temps. Cette partie de son passé est floue et elle n'en parle jamais.
Bref, alors qu'Inu no taishô livrait son combat contre son ennemi mortel, Momohime affrontait ses propres problèmes. Le soir où n'était qu'humaine à ce temps-là, elle n'eut pas de chance. Bien qu'un hanyô sous sa forme humaine est toujours plus vigilant, elle se fit surprendre par des bandits qui la prirent pour une riche femme égarée. Comme elle se fiait habituellement à ses pouvoirs pour se défendre, elle se fit avoir facilement. Les bandits la dépouillèrent de ses bijoux et de son peigne avant de l'Attacher à quelques pas d'eux. Il prévoyait tirer une coquette somme pour la dame et les bijoux.
Ce qu'ils n'avaient pas prévu, c'Était que lelendemain, ils se retrouveraient devant un démon à part entière. Séparée de son peigne, au lieu de redevenir hanyô, Momohime était en mode bersek. Sans crier gare, elle tua les deux hommes. Ce goût du sang ne lui sembla pas assez alors elle laissa leurs cadavres derrière elle pour aller trouver d'autres victimes. Plusieurs semaines passèrent sans qu'elle ne quitte cette rage de sang à un point que son père en entendit parler.
Celui-ci se mit en quête de retrouver le peigne de sa fille pour qu'elle redevienne normale. Il retrouva l'objet plus facilement qu'il ne l'aurait cru. Le plus dur fut de retrouver sa propriétaire. Toutefois, il la troua. Néanmoins, ce fut la dernière action de sa vie. Alors qu'il voulait lui remettre le peigne, sa fille l'attaqua. Comme il ne voulait pas la blesser, il la laissa frapper. Le coup fut mortel. Peu après, Momohime retrouva ses esprits habituels. Elle ne se pardonna pas la mort de son père. Depuis cette époque, il lui arrive dans des envies de sang. Aussi, elle tombe plus facilement en mode bersek.
Le jour où elle apperçut Sesshômaru de loi suivit d'un Yôkai vert très loin, elle eut envie d'alelr lui demander des nouvelles de son père. Elle ne savait pas encore qu'il était mort. Toutefois, elle se sentait intimidée d'aller lui parler. Alors elle le suivit. Quand elle le vit anéantir une armée d'un seul geste, elle réalisa quelque chose qu'elle savait depuis longtemps; il lui plaisait.
De toute l'épopée d'Inuyasha et compagnie, elle reste à l'écart à observer ce qui arriverait. Bref, elle a disparu de la vie publique. Et aujourd'hui, qu'est-ce que le destin lui réserve?
Face a la menace actuelle: Momohime croit à l'Équilibre entre le bien et le mal. Pour elle, les deux doivent toujours exister ensemble, sans cela, il ne restera rien de la planète. Donc, elle ne prend position pour personne et continue à vaquer à ses petites affaires. Toutefois, si quelqu'un d'un des deux camps venait à lui offrir quelque chose en échange de ses services, elle rejoindrait le camp le plus offrant. Après tout, elle aime bien profiter des troubles des autres. Elle serait un bon atout pour celui ou celle qui réussirait à lui mettre la main dessus. En même temps, n'oublions pas qu'elle a plusieurs intérêts personnels. Elle pourrait tout de même réaliser des travaux pour les méchants comme les gentils.
Alignement: Neutre, pour le moment
Autre: La mère de Momohime est le tai yôkai de son peuple. Normalement, Momohime devrait prendre sa suite plus tard, mais il semblerait que les représentants de cette race vivent plus longtemps que bien d'autres.