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Découvrez un univers dévasté par la guerre où des monstres vous menacent. Incarnez votre personnage préféré ou créez votre destinée, ramenez la paix ou engendrez encore plus de mal...
Nombre de messages : 1612 Age : 33 Localisation : Derrière toi! Amour : Hey quoi encore?! Arme : J'en ai des tas... Tu veux les voir ?... Date d'inscription : 03/12/2006
Feuille de personnage Pouvoir: (100/100) Alignement(Bien ou Mal):: Bien ou Mal, qu'est-ce que sa peut bien vous faire?! Shikon no Tama :: La perle sauf les fragments dispersés.
«Un obstacle au bonheur, c'est s'attendre à trop de bonheur.» Fontenelle
Un évènement heureux. Un bonheur inespéré par la dame de 37 ans. Elle qui, depuis des années, rêvait d'avoir un garçon. Après huit filles, c'était bien normal. Quelle joie pour son époux qui désespérait d'avoir un héritier pour reprendre l'affaire familiale. Attaché aux vieilles valeurs, monsieur Otori aurait été bien en peine de nommer son aînée, une adorable fillette de douze ans, héritière. Quelle honte pour lui-même et ses ancêtres... Ce petit garçon allait tout changer. Grâce à lui, le nom de la famille perdurerait une génération de plus. Enfin... Quelle joie!
Pendant tout le temps de la grossesse, on avait craint pour les vies de la mère et de l'enfant. L'épouse de monsieur Otori était de faible constitution depuis la naissance des jumelles. Il faut dire que ses six autres périodes de grossesse l'avait pas mal achevée. Néanmoins, elle adorait les enfants, surtout les siens. Bien qu'elle aimait ses filles, elle était bien découragée de ne pas avoir de petit garçon. Cependant, ses prières s'étaient exaucées et le fils tant désiré était né.
Les premières années se déroulèrent dans un réel rêve. Le petit Keitaro grandissait bien et était resplendissant de santé. Ses parents, surtout son père, mettaient beaucoup d'espoir en lui. Déjà, il voyait en ce petit mioche un merveilleux cordonnier, comme il l'était lui-même. Toujours, il prévoyait un énorme bonheur grâce à cet enfant. Le temps ne changeait rien à son rêve un peu fou, mais compréhensible. Néanmoins, quelque chose devait s'y opposer; Keitaro n'avait aucune intention de reprendre l'entreprise familliale... Que d'espoirs déçus...
«Ne crains pas d'avancer lentement. Crains seulement de t'arrêter.» Sagesse chinoise
Keitaro était devenu un garçon bien accompli. Il brillait dans ses études qu'il adorait. Il ne passais pas une seule journée sans fourrer son nez dans un livre. Comme il approchait de 16 ans, son père désespérait de le voir lâcher ses bouquins et de se pencher sur la cordonnerie. Il soupirait de le voir si peu manuel et autant intellectuel. Peut-être avait-il mis trop d'espoir dans ce garçon...
La chute fut tout de même assez haute quand Otori entendit son fils dire clairement qu'il ne voulait pas reprendre l'affaire familiale. Pourtant, il s'y attendait. Seule son aînée, Kimi était intéressée par son métier. C'était une peine pour la famille, mais il fallait la surmonter, sinon que leur arriverait-il?
De son côté, l'enfant rebelle aux volontés de ses parents s'étaient décidé à se bâtir un avenir digne d'un roi. Il comptait gagner beaucoup d'argent et monter rapidement au sommet en tant que noble. Il ne comptait pas rester dans la misère plus longtemps que nécessaire. La vie qu'il menait depuis toujours ne lui avait jamais plue et il en avait déjà marre.
«Sensei! -Bonjour Otori-kun. Que puis-je pour vous de si bon matin? -En fait, je me demandais s'il était possible de me changer de classe. -Pourquoi le ferait-on? Vous n'avez pas de problèmes avec les autres élèves, n'est-ce pas? -Oh non! Seulement, j'ai déjà terminé le programme scolaire il y a deux ans. De même que celui de l'an prochain. -Ah bon... C'est une bonne initiative que de prendre l'avance, mais vouloir aller trop vite n'est tout de même pas mieux. Je ne peux pas vous changer de classe. Voyez l'affaire si vous étudiez avec des élèves de deux ans plus vieux que vous. -Mais monsieur... -N'insistez pas. Je ne reviendrai pas sur ma décision.»
Keitaro en voulut longtemps à son professeur de l'avoir empêché de passer dans une classe plus haute. C'était un jeune homme bien ambitieux et de se voir ralentir ainsi dans sa monté vers le sommet l'embêtait beaucoup. Il continua tout de même à étudier plus que nécessaire et laissa passer toute sa jeunesse sans l'avoir vécue.
L'important n'est pas de convaincre, mais de donner à réfléchir. Bernard Werber
-Otori-kun! Le jeune homme de 18 ans se tourna et dévisagea la femme qui essayait de le rattrapper. Il s'arrêta et l'attendit, bien que ce ne fut pas dans ses habitudes. Elle lui faisait pitié à s'essouffler ainsi pour le rejoindre. -Otori-kun, je peux te parler? Il haussa les épaules avec indifférence, attendant de voir ce qu'elle avait à lui dire. Voyant qu'il n'avait rien compris de ses intentions, elle le saisit par le poignet et l'entraîna à l'écart. Elle ne voulait pas que tout le monde entende. -Bon sang! Où est-ce que tu m'emmènes Kuragi-san? Elle ne répondit pas et s'arrêta qu'une fois qu'il furent vraiment seuls. Alors, elle lâcha sa main et garda les yeux baissés vers le sol. -Kuragi-san? TU ne voulais pas me dire quelque chose? Je suis attendu ailleurs. -Je... Je... Depuis longtemps, je... je t'aime... Elle ne releva pas la tête et rougit violemment. Keitaro la regarda sans rien dire. Jamais il n'avait pensé à ce genre de sentiment et il fallait bien avouer qu'il n'y était pas intéressé. Remis de son saisissement, il éclata de rire. La jeune fille sursauta et ses yeux se remplirent de larmes. -La bonne blague! Comme si je pouvais t'aimer aussi. Bien qu'elle eut mortellement envie de pleurer, elle se sentait en colère et blessée des propos du garçon. -Jusque-là, j'ai toujours cru que tu étais un bon garçon un peu résercé, mais travaillant. Je me suis trompée! Tu n'es qu'un égocentrique. Tu ne cherches pas à te mêler aux autres, tu fais toujours tout par toi-même et tu ris des sentiments des gens. Tu auras beau travailler comme un forcené, tu n'arriveras jamais à obtenir le futur que tu désires parce que tu ignores tout ce qui n'est pas ton nombril. Ce que je m'en veux de t'avoir trop bien jugé pendant tant d'années. Je n'en gagne que des souffrances, et c'est ce qui arrivera à tous ceux qui te coitoieront! Elle s'enfuit en courant, n'arrivant probablement plus à contenir son chagrin.
Une fois seul, le garçon ne prit pas le temps de réfléchir aux paroles de la jeune fille. Il se dépêcha de rentrer. Il avait un rendez-vous urgent et s'il tardait plus longtemps, il serait en retard. Ce n'est qu'au soir, avant de se coucher qu'il repensa aux paroles de Kuragi-san. «Tu auras beau travailler comme un forcené, tu n'arriveras jamais à obtenir le futur que tu désires parce que tu ignores tout ce qui n'est pas ton nombril. » Qu'est-ce qu'elle racontait là? Il pourrait tout réussir en travaillant. Cela n'avait-il pas merveilleusement fonctionné jusque-là?
Un homme ne doit jamais rougir d'avouer qu'il a tort; car, en faisant cet aveu, il prouve qu'il est plus sage aujourd'hui qu'hier. Jean Jacques Rousseau
Les paroles de l'amoureuse traquèrent longuement Keitaro. Il se retira des études et partit en voyage. Il voulait bien admettre qu'il avait mal agi avec Kuragi-san, mais jamais il ne le lui dirait directement. Pour prendre un peu de recul, il s'était décidé à aller voir un peu de monde. Peut-être qu'un voyage lui ferait du bien et l'aiderait à se corriger de ses défauts.
Au départ, il avait prévu faire un peu du Japon avant d'aller en Europe. Rapidement, il changea ses plans de voyage. Il avait découvert déjà plusieurs choses juste dans les alentours de sa ville natale. Il choisit d'étendre son expédition à tout le pays. Peut-être aurait-il d'autres surprises...
Après deux ans passés à faire le tour de sa contrée, il rentra chez lui, de nouveaux projets en tête. À vingt ans, il avait enfin trouvé une voie par laquelle il brillerait et réussirait sans blesser personne. Il ouvrirait un pensionnat. Une académie où bien des secrets seraient gardés. Parce que des secrets, il en avait découvert plusieurs et de drôles d'amitiés s'étaient formées au cours des dernières années...
Ses parents avaient encore espéré qu'il reprenne l'affaire, mais ils auraient dû abandonner cette idée depuis longtemps. Il ne leur restait plus qu'à essayer d'encourager leur fils dans ses projets...
Fais de ta vie un rêve et d'un rêve une réalité. Antoine de St-Exupéry
-Kuragi-sama! Vous avez un visiteur. La jeune femme hocha de la tête au serviteur et se tourna vers la porte, attendant que le visiteur entre. Elle retint un hoquet de surprise en voyant Keitaro entrer. -Otori-san... Quelle surprise. -Kuragi-san. Il s'inclina poliment et elle répondit à son salut. Elle avait entendu dire qu'en revenant d'un long voyage, il s'était attelé à la tâche d'ouvrir un pensionnat. Si elle ne se trompait pas d'ailleurs, l'inauguration était annoncée pour le lendemain. -Désirez-vous une tasse de thé? -Je vous remercie, mais non. -Ah... -Je suis venu vous demander une faveur. Je sais que je suis bien hardi de me montrer devant vous après mon comportement passé, mais j'espère que vous m'aurez pardonné et que me ferez la grâce d'accepter ma demande. -Ne pensez pas au passé, il y a longtemps que c'est oublié. Dites-moi qu'est-ce que je puis faire pour vous. -Vous savez que demain j'ouvre un pensionnat? -Oui, j'en ai entendu parler. -J'aimerais vous inviter... -Si ce n'est que cela, je crois bien que je peux accepter cette invitation. -Merveilleux! Je vous attends demain!
Aussi vite qu'il était entré il repartit, laissant la jeune femme de 23 ans perplexe. Pourquoi donc désirait-il sa présence à son inauguration? Enfin, elle verrait bien le lendemain...
L'école qu'avait fait bâtir Keitaro était grandiose. Yukiko Kuragi regarda avec plaisir ces grands bâtiments élégants à l'allure aristocratique. Elle sourit doucement et repéra enfin son hôte parmi la foule de gens présents. Journalistes, parents, caméramen... Tous y étaient apparement. Elle rejoignit Keitaro et celui-ci l'accueillit avec grande joie. -Je suis heureux que vous soyez venue. Venez vous asseoir! Il la dirigea vers un siège et discuta avec elle jusqu'à ce que la cérémonie commence.
Le tout se déroula comme sur des roulettes et déjà, l'école avait fait bonne impression. Le jeune directeur était éloquent, poli et agréable. Bientôt, il ne fallait pas en douter, les formulaires d'inscriptions déborderaient des boîtes aux lettres.
Après le tout, Keitaro attira Yukiko à l'écart, sous prétexte de lui faire visiter le pensionnat. Lorsqu'ils se retrouvèrent devant une jolie fontaine dans la cours, il s'arrêta. -Vous savez, j'ai beaucoup songé à ce que vous m'aviez dit, cette fois, alors que j'étais étudiant. -J'étais plutôt en colère à ce moment... Elle rougit. -C'est pourtant grâce elles que j'en suis là maintenant. Je vous en remercie beaucoup. -Oh... Ce n'était que les paroles d'une fille blessée dans son oregueil. -Voulez-vous m'épouser et diriger cette école avec moi? -Moi? -Il n'y a que nous deux ici. Je sais que cette demande peut paraître subite, mais j'ai eu plusieurs années pour y réfléchir. -Ne dites pas un mot de plus. J'accepte. Les deux jeunes adultes s'enlacèrent et s'embrassèrent tendrement.
Ce qui est passé a fui, ce que tu espères est absent, mais le présent est à toi. Sagesse Arabe
Le mariage eut lieu et ensemble, ils s'occupèrent de l'école. Elle devint rapidement en demande et accueilli bien des élèves. Maintenant, la direction de cette école privée se passe des parents aux enfants, de même que les secrets qu'elle cache. Il n'y a pas que des jeunes étudiants normaux et en fleur dans cette école... Que se passerait-il si le secret des classes P, N et V était découvert?
Membres du staff : Akito Ashiya, Fondateur
Invité Invité
Sujet: Re: KIMITSU GAKUEN Mai 6th 2010, 9:36 pm
Nouvelle fiche et nouveau thème =)
Épisode 00
Kikou Kim! Mon transfert au Japon s'est très bien passé! Le pays est super beau, je m'y sens vraiment à l'aise! C'est assez différent de la France! Je m'ennui eun peu du pays, mais papa est tellement content d'être chez lui à nouveau. Je ne peux lui dire. Enfin... C'est pas bien grave! Je suis entrée à l'école hier. C'est un pensionnat. Ça me fait bizare d'habiter dans l'académie. C'est plutôt pas mal comme endroit. Tout est super beau et super moderne. Ça me plaît bien. Ça va être différent d'à la maison. Aujourd'hui, il y a quelques heures, il y avait comme une sorte de cérémonie de bienvenue. C'était un peu... étrange. Nous étions tous séparés en classe. Dans l'ordre, il y avait la Special A et les classes B, C, D, E, F, N, P et V. Les cinq premières, dont je fais partie puisque je suis dans la classe C, nous étions en rangs tassés les uns sur les autres. La F, elle, était entourée de professeurs et de membres du personnel. D'après ce que j'ai compris, ce groupe est réservé aux délinquants. Normal qu'ils soient plus surveillés. Ça, ce n'était que le banal. J'espère que le reste te surprendra autant que moi. Imagine-toi donc que tous les élèves de la classe N portaient de longues capes aux couleurs de l'uniforme qui laissaient à peine voir leur visage. Ils étaient couverts des pieds à la tête. Ce n'est que tout à l'heure que j'ai découvert qu'ils habitaient un pavillon d'où ils ne pouvaient sortir et où tout élève d'une autre classe n'avait pas le droit d'entrer... Je trouve ça vachement bizare. La P m'al'air d'une classe normale, alors je vais passer à la classe V. Sérieux, cette classe te plairait! Tous ses élèves sont divinement beaux! Des êtres aussi physiquement parfait, ça ne devrait même pas exister. Après la SA, ils forment l'élite de l'école et ont cours la nuit. Je trouve ça un peu spécial... Sinon, j'ai remarqué qu'il y a une arène de combat sur le terrain de l'école. Je me demande à quoi elle sert. Décidement, il semble y avaoir bien des secrets dans cette école. J'ai hâte de voir les choses évoluer et surtout de découvrir ce que sera la prochaine journée thématique!